Il s'agit d'une maison bioclimatique réalisée à 970 m d'altitude sur le plateau d'Ally, au bord du champ d'éoliennes éponyme. La structure est composée de monomurs de béton cellulare de 42 cm d'épaisseur, soit un R d'une valeur de 5 m2/W.°k. Tout juste assez pour être dans la RT, l'altitude étant un facteur agravant assez fort. La maison comprend deux vollumes nefs, placés de part et d'autre d'une partie plus ancienne conservée après un incendie. La surface habitable de 297 m2 permet d'acceuillir une douzaine de personnes.
Il s'agit de transformer une grande ferme pour la rendre en grande partie habitable. La grange est transformée, un étage lui est ajouté sur une partie de son emprise. La partie habitable existante rénovée et la grange réhabilitée deviennent deux maisons disctinctes. L'enjeu est là : donner à chacune leur entrée, leur extérieur et leur âme.
Cette belle maison de maître du milieu du 19e est entièrement rénovée. Les murs, une partie des planchers sont conservés. Le reste est refait à neuf. Une extension permet de loger les pièces servantes (vestibule, cellier et cuisine) de niveau avec les pièces à vivre (séjour, salon terrasse). L'isolation prévoit 20 cm de laine de bois dans les murs, 40 cm dans le toit, des menuiseries extérieures avec un U inférieur à 1,4 w/m2.°c et une VMC double flux. La consommation d'énergie hors électricité spécifique est estimée à 91 kwh/m2 par an.
Cette maison située non loin du parc du Pilat accueillera une famille de trois personnes. Orientée vers la vallée de la Semène, elle positionne les pièces à vivre au Sud, les chambres au Nord et une grande terrasse à l'Ouest, abritée dans l'inflexion du toit. Elle sera bâtie en ossature bois et ses besoins de chaleur limités à 20 kwh/m2 par an.
Dans une ancienne ferme, la grange est ici transfromée en appartement indépendant de l'habitation principale.
Tous les matériaux utilisés sont d'origine végétale : 15 cm de béton de chanvre pour isoler les murs, 36 cm de laine de bois pour isoler le toit, plancher et menuiseries bois. La gageure était d'apporter la lumière naturelle dans cette annexe complètement aveugle. Elle se chauffe avec trois petits radiateurs.
La maison de cette famille est bâtie au Fraisse, à plus de 1000 m d'altitude. C'est un site bien orienté mais très venté. L'étanchéité à l'air est d'autant plus importante. La technique constructive fait appel à des panneaux de bois massif contrecloués. Une isolation extérieure est rapportée en deuxième peau. La maison est chaude sans aucun appareil de chauffage. La consommation du poële à bois bûches est estimée à 3 stères par an. La couverture est végétalisée.
La typologie de ces maisons est inspirée des yourtes mongoles. Nous sommes sur un rebord de plateau, versant Sud, à plus de 1000 m. Beaucoup de soleil et de vent.
La structure est une charpente poteau poutre en chêne, et le remplissage en bottes de paille posées à plat. chaque volume se chauffe avec un petit poêle, même si l'étude thermique réglementaire estime qu'il fait recourir à des appareils programmables et plus sophistiqués... sous réserves des mesures d'étanchéité à l'air.
Le projet comprote deux bâtiments : la partie pour toute la famille et celle des parents.