2010

  Le site est un pré en bordure du bourg de Rocles, en Lozère. Il présente une légère pente au Sud Ouest (moins de 10%). Alentour, on trouve un paysage typique des plateaux lozériens : arbres chétifs, rochers granitiques affleurants, genêts, quelques frênes en bordure de parcelle. Un chemin en terre, beaucoup de neige et de vent en hiver, des couleurs jaunes et vertes l'été.

Le projet comprend trois volumes : le porche qui marque l'entrée et accueille les stationnements, la maison d'habitation pour une douzaine de personnes, la piscine, située à l'arrière pour l'intimité des baigneurs mais bien orientée au Sud pour capter les apports du soleil.

La construction est conçue sur pilotis et respecte bien les préceptes bioclimatiques. Il s'agit d'une ossature bois avec une isolation en laine de bois. Selon les études thermiques, la maison devrait consommer moins de 20 stères de bois pour le chauffage à l'année. A 1100 m d'altitude et pour une surface de plancher de 300 m2, c'est une note de chauffage très honorable (environ 900 euros pour une occupation permanente)

La piscine a posé beaucoup de questions : comment en faire un lieu de plaisir tout en lui conférant un impact écologique minimal... Les réponses sont dans la construction....

  Cette maison est conçue pour un couple vivant sans enfants et accueillant des amis. Elle est implantée en haut d'un pré qui a été divisé en 4 parcelles, non loin de Brioude, sur la commune de Lavaudieu. En pente vers l'ouest du terrain, il offre un panorama lointain et majestueux sur les monts du Cézallier (Cantal).

C'est notre seconde maison en béton de chanvre, après la maison Lafont à Langeac l'année dernière.

Toute en courbes,entrelacs et rondeurs, cette maison propose 90 m2 habitables sur deux niveaux, des consommations réduites et devrait faire l'objet de mesures scientifiques avec les fabricants de la solution béton de chanvre mise en oeuvre par l'entreprise Vallat (Ciment prompt Vicat et chanvre Tradichanvre)

Ce n'est pas encore le chanvre d'Auvergne... mais ça y prépare.

  Cette grange cantalouse va devenir un loft ravissant, à quelques kilomètres d'Aurillac.

Sur plus de 200 m2, orientés à l'Est et au Sud, la grange offrira les pièces à vivre en rez de jardin, et les parties nuit à l'étage. Une grande terrasse logée au Sud Est prolongera le salon et le séjour vers les activités extérieures : barbecue, bricolage, sieste... et bien sur repas.

La charpente existante est entièrement conservée et confortée, mise en valeur dans le volume intérieur. Cet appartement sera en partie réalisé en auto-construction.

ERE 43 est une petite coopérative d'énergies renouvelables située à Aiguilhe, à côté du Puy en Velay. D'ordinaire elle réalise des études pour le compte des autres.

Cette fois, elle a investi pour son propre compte : ce hangar lui permettra de stocker le carburant des réseaux de chaleur qu'elle exploite sur les alentours du Mazet Saint Voy.

En plus, elle revendra l'électricité produite par son toit photovoltaïque.

Même si nous sommes dans une zone d'activités comme les autres, c'est à dire sans égards pour le paysage et l'architecture, l'aspect énergétique du projet compense sa sobriété et le recours au bois pour l'ensemble du bâtiment le rend moins anachronique dans ce département.

Cette maison de ville se trouve à deux pas de la cathédrale du Puy, en ville haute. C'est une maison classée qui n'a pourtant rien d'extraordinaire : elle se présente comme une compilation d'extensions successives, mal racommodées, comprises probablement entre les 15e et 20 e siècle.

La famille et ses deux enfants réaménage l'intérieur, les chambres en haut, les parties à vivre au 1er étage. Un nouvel espace partagé est créé contre le mur Nord : il relie tous les étages entre eux, est éclairé par un outeau aménagé dans la toiture, accueile les paliers de jeu, des bureaux et les escaliers.

La maison est isolée fortement (toiture, murs et mensuiseries extérieures) chauffée avec un poële à granulés. L'eau chaude est fournie par un ballon thermodynamique qui récupère les calories dans l'air ventilé.

  Cette maison de ville située dans le bourg de Saint Just Malmont date du 19 e siècle pour les étages, mais son rez de chaussée est probablement plus ancien. Avec des murs maçonnés en pierres et chaux, elle a été enduite de ciment dans les années 70. Le ciment empèche les murs de respirer. Il lézarde car il est plus dur que les pierres.

Le ravalement de façades a consisté à retirer cet enduit étanche jusqu'à retrouver la pierre, puis d'appliquer un véritable enduit à la chaux (de Saint Astier) en trois passes. Les encadrements de fenêtres ont été traités dans la même couleur que les murs, mais un ton plus clair et avec une finition plus lisse.

La famille qui habite là a profité de ce ravalement pour améliorer fortement l'isolation de la maison : les combles ont été isolées, toutes les fenêtres en simple vitrage remplacées par des doubles peu émissifs remplis à l'argon, la ventilation régulée par une simple flux hygro B. La note de chauffage (gaz de ville) devrait être divisée par 2,5 environ (soit 60% de réduction de la consommation)

  Cette haute grange située entre une rue et une petite placette (chose rare) se trouve au centre du bourg de Blanzac. Ses murs sont en grande partie de facture médiocre, excepté pour la partie habitation. Les réhaussements, les épaisseurs variables donnent une impression générale disparate quand on se trouve à l'intérieur. De même, la charpente rafistolée ne permet pas au charpentier de refaire une couverture neuve.

La rénovation prévoit le démontage de ces pièces de bois, pour les trier et réutiliser celles qui sont encore en bon état. Elle seront employées pour la charpente des planchers et de la toiture, apportant leur cachet et leur patine dans une reconfiguration complètement contemporaine de l'intérieur.

La famille et ses 4 enfants disposeront de leurs chambres aux étages et des parties communes en bas. Le coeur de la maison accueille le poële, les escaliers. Il est éclairé par une grande verrière dans le toit jusqu'en bas en rez de jardin.

L'isolation, la ventilation double flux et le bois énergie en feront une maison économe et peu émettrice de carbone.

  Ce projet est notre troisème maison en paille. De nouveau, on retrouve le principe d'une ossature en bois pour porter le toit et les planchers, et d'un remplissage en bottes de paille pour l'isolation. Cette fois, la structure porteuse mixe des parties poteaux-poutres au Sud (parties éclairées) et des parties ossature bois au Nord (parties pleines).

Elle prend place dans un petit hameau de Saint Etienne Lardeyrol, sur un terrain en pente de 10% vers l'Ouest. L'accès se fait par derrière, côté Nord. On entre dans la maison en descendant quelques marches vers le séjour salon cuisine, face à une vue lointaine sur les sucs. Le séjour est organisé autour du poêle et du mur capteur derrière lequel passe l'escalier qui conduit à l'étage. On trouve en haut les chambres, salle de bains, salles de jeux des enfants et enfin des greniers.

L'étude thermique de simulation dynamique est en cours (septembre 2010) avec le BET Enthalpie.